Réorientation de carrière au Québec

Réussir sa réorientation de carrière au Québec avec Frédéric Piot, PhD

La réorientation de carrière : un phénomène important pour l’insertion professionnelle

Nombreux sont celles et ceux qui songent à se reconvertir pour commencer une nouvelle carrière.

En France et d’après le Céreq, un tiers des employés sur le marché de l’emploi déclaraient souhaiter changer de carrière en 2015 en faisant une réorientation professionnelle. 4 ans plus tard, 29% étaient passés à l’acte et cela dans le but de connaître une évolution professionnelle. D’après France Compétences, 25 % des employés du secteur privé (employés et travailleurs autonomes) déclaraient, l’an dernier, avoir connu au moins une réorientation de carrière dans les 5 années précédentes.
Au Québec et selon un article de la presse paru en 2021, près de la moitié des 15 à 35 ans en recherche d’emploi se sont engagés dans un projet de réorientation de carrière pendant la pandémie. Plus largement, en 30 ans de carrière, un travailleur moyen connaîtra environ sept employeurs selon Statistiques Canada. D’après un sondage de Life Works réalisé en 2020, près d’un Canadien sur quatre envisage sérieusement de faire une réorientation de carrière notamment pour mieux valoriser ses aptitudes tandis que 50% des employés au Canada déclaraient être malheureux dans l’emploi qu’ils occupent (AXTRA, 2019).  Enfin et d’après une enquête réalisée par Indeed Canada (2019) et reprise sur le site de RCI, 90% des Canadiens qui ont effectué une réorientation de carrière sont désormais plus heureux dans leur vie. Leur reconversion professionnelle leur a réussi.

Le caractère multi factoriel d’une démarche de réorientation de carrière

Les motivations sous-jacentes à un projet de réorientation de carrière sont multiples et souvent contextuelles. On peut, par exemple, songer à celles et ceux qui veulent changer de voie parce qu’ils ont le sentiment de tourner en rond dans leur emploi, dans leur carrière et qui sont l’impression d’être pris dans une impasse de carrière.

L’impasse de carrière précède souvent une réorientation de carrière

Ainsi, une employée rapporte stagner depuis 3 ans dans un poste de conseillère, ajoutant avoir engagé, sans succès, à la fois des démarches auprès de son employeur pour tenter de changer de poste, puis présenté plusieurs demandes d’admission à des programmes universitaires dans le but de faire un retour aux études. Une autre, fatiguée, se plaint de ressentir de l’usure et du découragement à devoir sans cesse augmenter son rythme de travail sans qu’il ne lui soit possible d’en vérifier la qualité. Elle se sent désespérée face à une situation qui lui échappe. Un troisième, cadre financier dans la cinquantaine, exprime avoir tout fait pour son employeur et ne plus savoir quel sens donner à son métier qui perd de son sens à ses yeux, tandis qu’il lui est sans cesse demandé d’accroître les profits de l’entreprise au détriment du service rendu à ses clients. Il déclare être démoralisé, ne plus être intéressé par rien, et attendre, résigné, l’âge de la retraite.

L’influence de l’environnement sur la décision de se réorienter

De tels exemples traduisent aussi un sentiment de perte de contrôle et de désespoir, ce qui n’est pas sans effet sur la santé psychologue des individus. En outre, ils mettent en lumière l’influence du contexte de vie d’une personne sur l’apparition et le maintien d’une situation d’impasse et consécutivement son désir d’amorcer une réorientation de carrière. À cet égard, les profondes transformations qui s’opèrent dans le monde du travail contribuent à nourrir un tel phénomène (Maranda et Fournier, 2009; Thirot, 2011). En particulier, il est possible de souligner en quoi l’augmentation de polyvalence des travailleurs, de leur flexibilité et la précarisation de leurs statuts d’emplois affectent leur satisfaction au travail, ce qui contribue à occasionner une perte de sens, une démotivation, un accroissement du présentéisme et une déstabilisation de leur maintien en emploi, avec, dans certains cas, un épuisement et une fragilisation de leur santé mentale (Barnay et Defebvre, 2014 ; Gyorkos, Massoudi, Rossier et al., 2015; Maranda et Fournier, 2009). De surcroît, d’autres phénomènes contribuent à produire des situations d’impasses professionnelles, telles que les situations de transitions professionnelles subies (Masdonati et Zittoun, 2017).

Les principales raisons d’une réorientation de carrière au Québec

On peut en énumérer ici quelques-unes :

* Être plus en phase avec valeurs et besoins
* Retrouver un sens à ce qu’on fait
* Apprendre un nouveau métier
* Vouloir réinjecter de la nouveauté et changer de vie
* Parvenir à un meilleur équilibre entre la vie en emploi et la vie personnelle et familiale
* Augmenter son salaire
* Fuir l’épuisement professionnel et un climat de travail toxique
* Fuir l’ennui
* Devenir travailleur autonome et/ou entrepreneur

Parmi toutes les raisons énumérées ici, le besoin de trouver du sens à son travail représente certainement une des raisons principales. Dans le champ de la psychologie, ce qui traduit du sens « est associé à une expérience empreinte de cohérence, de consistance, d’équilibre, voire de complétude. Cette notion est aussi associée à la raison d’être et de vivre. Dans cette perspective, le sens du travail serait tributaire de la cohérence entre la personne et le travail qu’elle accomplit, ses attentes, ses valeurs et les gestes qu’elle pose quotidiennement dans son milieu». (MORIN, Estelle. Sens du travail, santé mentale au travail et engagement organisationnel, Rapport R-543, IRSST, 62 pages).

Se lancer dans une réorientation de carrière est à prendre au sérieux

S’engager dans une réorientation de carrière au Québec n’est cependant pas une démarche aisée, ni à prendre à la légère. En effet, le terme réorientation traduit une rupture, une discontinuité avec l’emploi occupé et le parcours professionnel précédent. Le préfixe « ré » lui-même marque cet arrêt et renvoie généralement à une insatisfaction, un sentiment d’échec, de manque (souvent de sens) ou à une perte en lien avec les études ou le travail (Bisson, JS, 2017).

L’importance d’être idée dans sa réorientation de carrière

Tandis que 60% des personnes sondées déclarent avoir eu recours à un professionnel de l’orientation dans le cadre de leur réorientation de carrière (enquête réalisée France compétences en 2021), on peut évoquer ici les services d’un conseiller en orientation. En effet, le métier de ce dernier consiste précisément à aider les personnes à effectuer des choix personnels et professionnels tout au long de la vie (OCCOQ, 2010).

La démarche de réorientation de carrière avec Orientation Québec

Chez Orientation Québec et avec l’aide de Frédéric Piot, PhD, conseiller en orientation dans les Laurentides, à Montréal et Laval grâce à l’orientation en ligne, une réorientation de carrière représente une démarche guidée et structurée. Elle s’inspire d’abord d’un programme que le conseiller d’orientation a pu élaborer et tester sur le plan de l’efficacité dans le cadre de sa thèse doctorale complétée en 2022 à l’UQAM.

Les ateliers OREKA

Il s’agit du programme OREKA dont il est en partie à l’origine. Initialement, ce programme s’adresse aux individus qui ont l’impression de se trouver dans une impasse et qui souhaitent ralentir, reprendre leur souffle, et clarifier ce qui est important pour eux sur le plan professionnel. En outre, il a été conçu pour aider les personnes à naviguer dans une vie professionnelle marquée bien souvent par le doute, la confusion, l’incertitude, la peur » (site web oreka.uqam.ca).

S’inspirant d’un tel programme, Frédéric Piot en a donc élaboré un nouveau, baptisé TRANSITION et qui s’adresse spécifiquement à des personnes qui se sentent prises dans une impasse et qui songent à une réorientation de carrière réussie au Québec.

Transition, un programme complet de réorientation de carrière au Québec

Un tel programme prend la forme d’ateliers qui accompagnent la personne dans l’élaboration d’un nouveau projet de carrière riche, stimulant, concret et réaliste à ses yeux. En outre, il aide la personne à développer des outils d’autorégulation afin de lui permettre de franchir avec plus de confiance les différentes étapes que comporte une démarche de réorientation de carrière sérieuse, progressive et structurée.

Les étapes du programme de réorientation de carrière Transition

4 étapes jalonnent ce programme :

1. Cerner mon profil de personnalité
a. Objectif : mieux me connaître au niveau de :
i. Mes intérêts
ii. Mes valeurs
iii. Mes besoins
iv. Mon type de personnalité

2. Identifier mes acquis et mes compétences
a. Objectif : à partir de mes expériences, faire le bilan de mes compétences

3. Surmonter mes peurs et blocages
a. Objectif : développer des stratégies de régulation émotionnelle pour concrétiser ma démarche

4. Passer à l’action
a. Objectif : construire, valider et concrétiser mon projet professionnel

L’utilité des tests psychométriques dans une réorientation de carrière réussie

Réorientation de carrière au QuébecDans le cadre de cette démarche de réorientation de carrière, 3 tests psychométriques sont proposés lors de la première étape.

1. Le premier, le MBTI, aide les individus à comprendre leurs forces, leurs styles de travail préférés et, finalement, les aides à voir leur potentiel dans un emploi, une carrière. Il permet d’identifier les talents personnels. Ces informations aident la personne à mieux se connaître, à découvrir ce qui la motive, ses forces et atouts naturels ainsi que les domaines d’emploi dans lesquels elle est susceptible de se sentir à l’aise et s’y développer dans le cadre d’une réorientation de carrière réussie.

2. Le second, test, le NEO, est fondé sur la théorie du «Big Five» (cinq grands facteurs). Selon cette approche, l’ensemble des traits de personnalité se divise en cinq grands facteurs. Chacun de ces facteurs présente six facettes permettant d’apporter encore plus de nuances et de réflexion. Ce test comporte deux objectifs. Il permet de mieux comprendre ce qui caractérise fondamentalement la personne sur le plan de sa structure de personnalité et comment celle-ci peut influencer les choix de carrière et d’orientation professionnelle de la personne. En second lieu, le test indique ce qui peut constituer des atouts ou des défis face à certaines situations, par exemple au travail, aux études ou même durant un processus de réorientation de carrière.

3. Le dernier test, basé sur le modèle du RIASEC, cible la clarification des intérêts professionnels de la personne. Le test se base sur la théorie de la typologie de Holland. Conçue et développée initialement par le psychologue John L. Holland, cette théorie de la personnalité est reconnue depuis fort longtemps en orientation scolaire et professionnelle. Elle apporte un éclairage fort utile pour aider les personnes à identifier des domaines d’emploi et des métiers correspondants leurs intérêts et leur personnalité.

Le programme Transition représente donc une démarche structurée, progressive avec une direction claire : concrétiser une réorientation de carrière réussie au Québec.

L’importance d’apprendre à surmonter ses peurs et blocages

Lors de la 3e étape, ce programme Transition s’appuie sur une approche novatrice scientifiquement validée et qui est issue des approches cognitives et comportementales. Son objectif consiste à permettre aux individus de retrouver une orientation de carrière riche et pleine de sens sans se laisser dominer et paralyser par leurs doutes, leurs peurs et le sentiment d’incertitude à l’égard de l’entreprise dans laquelle ils s’engagent dans une réorientation de carrière.

L’évitement, un obstacle de taille

En effet, face à des difficultés professionnelles (insatisfaction, démotivation, stress, anxiété), bon nombre d’individus se maintiennent dans leurs difficultés notamment parce qu’ils évitent le contact avec les pensées et les émotions inconfortables qu’ils associent à leur situation. Ils adoptent alors des comportements de fuite et de contrôle basés sur de l’évitement. Dans l’optique de les aider à sortir d’un tel piège et de manière à leur permettre de développer leur adaptabilité, leur résilience et retrouver un sens à une vie professionnelle dans le cadre de leur réorientation de carrière au Québec, ils ont fort à gagner à mobiliser et accroître leur souplesse psychologique. C’est précisément une telle habileté qui est enseignée et transmise lors de la 4e étape du programme Transition. Il s’agit en fait d’aider la personne à passer à l’action et à concrétiser ainsi son projet de réorientation de carrière sans se laisser paralyser par ses craintes.

Le programme Transition en résumé

Il est articulé autour de 7 rencontres (en moyenne). Chacune des étapes énumérées rassemble plusieurs exercices (ciblant les valeurs, intérêts, talents, compétences, intelligences multiples, besoins fondamentaux, etc.) ainsi que 3 tests psychométriques aux qualités robustes et validées. Chaque rencontre dure une heure. Pour le tarif, merci de me consulter. Vous pouvez aussi me contacter au 438.763.2970